Édition du mardi 23 mai 2017
La fréquentation des campings a augmenté de 7,5 % depuis 2010
Une fréquentation en hausse malgré un nombre d’emplacements en baisse. C’est le bilan dressé, hier, par l’Insee dans une étude sur les campings intitulée « un confort accru, une fréquentation en hausse ».
Selon l’institut, le succès des campings ne se dément pas en France et continue à s’accroître avec une progression de la fréquentation de 7,5 %, entre 2010 et 2016, en raison « des périodes d’ouvertures plus importantes, notamment en mai et septembre » (avec 4 jours supplémentaires) et d’une « plus forte occupation des campings ouverts ».
Alors que le nombre de campings est resté « stable », entre 2010 et 2016, l’institut rappelle toutefois que la France a vu ses emplacements se replier de 2,1 % bien qu’elle dispose du deuxième parc mondial de campings derrière les Etats-Unis et le premier parc européen (concentrant un tiers des capacités européennes) avec 710 000 emplacements. Cette baisse résulte « surtout » de la « transformation d’emplacements nus (accueillant des tentes ou caravanes) en emplacements équipés de structures fixes (bungalows ou autres) ». Ainsi, sur la période le nombre d’emplacements nus a décru de 10 % tandis que celui des emplacements équipés a progressé de 20 %, pour atteindre 30 % des capacités.
Cette évolution a eu pour conséquence, la montée en gamme de ce type d’hébergement. Le confort des campings s’est ainsi amélioré entre 2010 et 2016. « De plus, davantage de services collectifs sont proposés aux touristes : des activités sportives ou de loisir (plan d’eau, piscine, centre aquatique, golf, accrobranche, etc.), mais aussi des services de proximité (restauration, supérette, accueil d’enfants, etc.). Les services des campings se rapprochent ainsi de ceux des villages de vacances », indique l’Insee.
Résultat, avec 112 millions de nuitées, les campings constituent le deuxième hébergement professionnel derrière les hôtels (200 millions de nuitées), les nuitées s’accroissant le plus nettement dans l’avant-saison et l’après-saison avec une augmentation de 23% en juin et 35 % en septembre.
Si le littoral réalise toujours la majorité des nuitées (55 %), les écarts avec les autres espaces se réduisent légèrement sur la période. En effet, l’offre progresse dans les espaces ruraux (+ 3 %) et urbains périphériques (+ 1 %) alors qu’elle « se tasse » sur le littoral et dans les massifs (-1 %). De la même manière, les nuitées sont « plus dynamiques » dans les villes et les campagnes.
« À la campagne, l’offre augmente dans les campings tandis qu’elle baisse dans l’hôtellerie, pouvant traduire une certaine forme de substitution, précise l’Insee. Les nuitées des campings ruraux s’accroissent surtout en Auvergne-Rhône- Alpes (+ 26 %), Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bretagne et Nouvelle-Aquitaine. Inversement, elles diminuent dans les régions Centre-Val de Loire, Normandie et Grand Est. »
Dans les zones urbaines, les nuitées progressent fortement dans les campings de province (+ 14 %), notamment dans leurs emplacements équipés (+ 66 %). « Elles augmentent de manière particulièrement soutenue en Occitanie, Bretagne, Hauts-de-France (plus de 18 %) et dans une moindre mesure en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Nouvelle-Aquitaine. En revanche, la fréquentation recule en Île-de-France et en Bourgogne-Franche- Comté », détaille l’institut.
Les touristes non résidents préfèrent les emplacements nus et les établissements haut de gamme. Ils sont moins présents sur le littoral que la clientèle résidente. A noter que les touristes en provenance de sept pays réalisent 95 % des nuitées étrangères : ce sont les Néerlandais, les Allemands, les Britanniques, les Belges, les Suisses, les Espagnols et les Italiens.
Télécharger l’étude.
Selon l’institut, le succès des campings ne se dément pas en France et continue à s’accroître avec une progression de la fréquentation de 7,5 %, entre 2010 et 2016, en raison « des périodes d’ouvertures plus importantes, notamment en mai et septembre » (avec 4 jours supplémentaires) et d’une « plus forte occupation des campings ouverts ».
Alors que le nombre de campings est resté « stable », entre 2010 et 2016, l’institut rappelle toutefois que la France a vu ses emplacements se replier de 2,1 % bien qu’elle dispose du deuxième parc mondial de campings derrière les Etats-Unis et le premier parc européen (concentrant un tiers des capacités européennes) avec 710 000 emplacements. Cette baisse résulte « surtout » de la « transformation d’emplacements nus (accueillant des tentes ou caravanes) en emplacements équipés de structures fixes (bungalows ou autres) ». Ainsi, sur la période le nombre d’emplacements nus a décru de 10 % tandis que celui des emplacements équipés a progressé de 20 %, pour atteindre 30 % des capacités.
Cette évolution a eu pour conséquence, la montée en gamme de ce type d’hébergement. Le confort des campings s’est ainsi amélioré entre 2010 et 2016. « De plus, davantage de services collectifs sont proposés aux touristes : des activités sportives ou de loisir (plan d’eau, piscine, centre aquatique, golf, accrobranche, etc.), mais aussi des services de proximité (restauration, supérette, accueil d’enfants, etc.). Les services des campings se rapprochent ainsi de ceux des villages de vacances », indique l’Insee.
Résultat, avec 112 millions de nuitées, les campings constituent le deuxième hébergement professionnel derrière les hôtels (200 millions de nuitées), les nuitées s’accroissant le plus nettement dans l’avant-saison et l’après-saison avec une augmentation de 23% en juin et 35 % en septembre.
Si le littoral réalise toujours la majorité des nuitées (55 %), les écarts avec les autres espaces se réduisent légèrement sur la période. En effet, l’offre progresse dans les espaces ruraux (+ 3 %) et urbains périphériques (+ 1 %) alors qu’elle « se tasse » sur le littoral et dans les massifs (-1 %). De la même manière, les nuitées sont « plus dynamiques » dans les villes et les campagnes.
« À la campagne, l’offre augmente dans les campings tandis qu’elle baisse dans l’hôtellerie, pouvant traduire une certaine forme de substitution, précise l’Insee. Les nuitées des campings ruraux s’accroissent surtout en Auvergne-Rhône- Alpes (+ 26 %), Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bretagne et Nouvelle-Aquitaine. Inversement, elles diminuent dans les régions Centre-Val de Loire, Normandie et Grand Est. »
Dans les zones urbaines, les nuitées progressent fortement dans les campings de province (+ 14 %), notamment dans leurs emplacements équipés (+ 66 %). « Elles augmentent de manière particulièrement soutenue en Occitanie, Bretagne, Hauts-de-France (plus de 18 %) et dans une moindre mesure en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Nouvelle-Aquitaine. En revanche, la fréquentation recule en Île-de-France et en Bourgogne-Franche- Comté », détaille l’institut.
Les touristes non résidents préfèrent les emplacements nus et les établissements haut de gamme. Ils sont moins présents sur le littoral que la clientèle résidente. A noter que les touristes en provenance de sept pays réalisent 95 % des nuitées étrangères : ce sont les Néerlandais, les Allemands, les Britanniques, les Belges, les Suisses, les Espagnols et les Italiens.
A.W.
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